Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Jean-Jacques Galinier

Jean-Jacques Galinier

Expert en Energétique - Ecrivain - Conférencier et Fondateur de l'Ecole Fa Taiji - Maître Renommé de Taiji Quan "Ming Shi" 12ème Génération du style Chen de Taiji Quan, 6ème Génération dans le style Yang de Taiji Quan - Disciple du Maître Ding Dahong 11ème génération Chen et 5ème génération Yang


Les Voies Internes des Arts Martiaux – Nei Jia Quan 内家拳

Publié par Jean-Jacques Galinier sur 2 Juillet 2019, 21:58pm

Catégories : #TaichiMag, #Taiji Quan

Article paru dans la rubrique "Réflexions" du TaichiMag n°17

 

Le nom et la forme ou le fond ?

 

Les arts martiaux internes sont très souvent reliés à des préceptes philosophiques issus de la culture antique de la Chine. Ils contiennent et intègrent, plus ou moins bien, des principes profonds et universels, mais ce sont les maîtres et les étudiants qui les font évoluer à travers leurs recherches. Comment pouvons-nous dire que tel ou tel art est meilleur qu’un autre ? Meilleur en quoi et pour qui ? N’est-ce pas le niveau d’intégration des principes du pratiquant qui fait toute la différence ? L’art ne se traduit que dans l’interprétation que l’artiste en fait, dans ce qu’il en produit. Certains vont limiter cet art et d’autres vont le sublimer. Enfin, nous pouvons constater que chacun est prêt à défendre l’art qu’il pratique comme s’il s’agissait d’un territoire à défendre ou d’une identité qui le nourrit.

 

L’art martial du Taiji ou la boxe Taiji, par exemple, traduction littérale de Taiji Quan (le poing du Taiji), n’est autre qu’une application, à travers le domaine martial et énergétique, du concept Taiji, signifiant le « Grand Ultime », le « Faîte suprême » qui intègre la relation bipolaire du Yin et du Yang dans le diagramme du Taiji ou Taiji Tu 太极图. Le concept Taiji est peut-être aussi vieux que la civilisation chinoise et a précédé largement celui de Dao (Tao). Mais le terme Taiji Quan associé à une discipline martiale n’apparaît pas avant le 18ème siècle, certainement du fait que le premier empereur de la dynastie Mandchou des Qing, Huang Taiji (1592-1643), avait utilisé cet éponyme pour donner de la grandeur à son règne. Il était donc contemporain du Maître Chen Wanting (1600-1680 ?), considéré comme le précurseur de la Boxe Taiji, cependant nommée de son temps Ruan Quan 软拳, la boxe souple. De nombreuses lignées de maîtres se sont abreuvées à ce concept Taiji dont les spéculations avaient été ravivées sous la dynastie Song (960-1279) par l’influence de Zhou Dunyi (1017-1073) et Zhu Xi (1130-1200) qui donneront une lignée de maître du Néoconfucianisme Li Xue 理学. Chaque lignée ou famille du Taiji Quan, comme la Famille Chen, Yang, Wu, Wu (Hao), Sun, He, Li, a développé sa propre interprétation de ce que devrait être un art martial et énergétique prônant les valeurs du Taiji. Si vous prenez les deux maîtres comme Zhou Dunyi et Zhu Xi qui ont traité en profondeur de leur conception du Taiji, vous trouvez deux exégèses bien différentes, alors qu’en est-il d’une pratique physique ?     

 

Huang Taiji 皇 太 极

 

Il en est de même pour le Bagua Zhang 八卦掌 ou « la Paume des huit Trigrammes » dont le développement spéculatif d’origine s’est scindé en deux voies, celle du « Ciel Antérieur Xian Tian 先天» et celle du « Ciel Postérieur Hou Tian 后天», chaque voie donnant un commentaire bien différent sur le cycle des mutations Yi du Yin et Yang. De là partiront des lignées de maîtres martiaux du Bagua Zhang, toutes distinctes de par leur compréhension des Ba Gua.

 

Le pratiquant d’une discipline rend phénoménale et singulière la connaissance spéculative générale de telle ou telle métaphysique ou philosophie. Nous abordons et approchons ainsi un art à travers de multiples singularités.

Les maîtres de chaque lignée développent, selon leurs niveaux d’interprétation, une méthodologie propice à révéler au mieux les qualités, les connaissances que cette discipline peut véhiculer ainsi que les compétences possibles que les maîtres incarnent jusqu’à un certain degré.

 

La Réalisation à travers la Voie Interne des Arts Martiaux

 

Lorsqu’une personne, à travers un art interne, a développé des aptitudes au-delà de la compréhension classique et de la biomécanique, le nom de cet art, qui le chosifie, devrait être secondaire et ce que l’on devrait retenir ce sont les compétences et l’ouverture d’esprit que ce maître a pu réaliser à travers cette discipline. Pour être plus clair, nous pouvons retrouver ce genre de compétences dans le haut niveau Gao Shou 高手 des arts martiaux internes tels que le Taiji Quan, le Bagua Zhang, le Xing Yi Quan, le Yi Quan (ou Da Sheng Quan), le Yong Quan (Wing Chun : appellation en Cantonais), le Xin Yi Liu He, le Baji Quan,…

 

Les points communs aux arts martiaux internes concernent d’abord l’utilisation du Yi qui mobilise le Qi , soit l’esprit, «la pensée créatrice » ou l’intention qui est à l’origine des Aptitudes Martiales Ji Ji 技击. C’est donc à partir du niveau de conscience, de la pensée et de la compréhension que l’adepte va faire évoluer la vie de son art. Au début de la formation d’un art, il y a un créateur qui utilise des principes fondateurs issus de sa compréhension et de son expérience puis une lignée de transmission qui va ou non améliorer l’art qui de ce fait reste vivant.   

 

Ce qui fait la richesse et la beauté de ces arts martiaux internes va bien au-delà des aptitudes  martiales, ils contiennent et insufflent un véritable art de vivre mais peu de pratiquants peuvent atteindre le niveau requis de puissance de vie pour en faire un véritable art martial. La pensée est duelle, l’harmonie est un effacement de la personne qui veut se protéger ou obtenir telle ou telle gratification. L’efficacité n’est pas le fruit d’un égo qui ne peut vivre en dehors de la peur et du désir, elle est la conséquence d’une mutation, une réalisation spirituelle non religieuse.

 

En Chine, nous retrouvons cette phrase significative qui montre par deux négations, la voie au centre de deux réactions possibles d’un égo : 

« Bu Ding Bu Diu 不顶不丢, ne pas s’opposer, ne pas fuir ou perdre le contact ».

Et pour renforcer, ils rajoutent :

« Bu Kang Bu Bian 不抗不扁, ne pas résister ou refuser, ne pas être faible ou plat».

Comment pourrait-on ne pas réagir en s’opposant ou en fuyant devant l’adversité ? tout est là ! Qui peut le réaliser, certainement pas notre égo animal.

 

La réalisation se trouverait dans cet espace qui n’en est pas un et se situant de surcroît entre ces deux possibilités ou choix que l’égo détermine selon sa force ou sa faiblesse, son courage ou sa lâcheté actualisés dans l’instant. Nous sommes bien devant une aporie, une impossibilité pour une identité quelconque à pouvoir se situer dans ce centre ou rien n’est et cependant qui contient toute la puissance de vie.

 

Nous sommes en « présence » de ce qu’il est convenu de nommer « méditation », entre deux états duels. Vous pouvez revenir à ce sujet sur les « réflexions » écrites pour Taichi mag N°15 et 16.

 

A travers les exercices pédagogiques des « mains collantes » Nian Shou 粘手 ou Chi Sao en Cantonnais pour le Wing Chun (Yong Chun 咏春 en chinois mandarin) ou « poussées des mains » Tui Shou 推手 pour le Taiji Quan, nous pouvons expérimenter cet entre deux états, en toute quiétude. Malgré le peu de danger pour notre intégrité physique, nous pouvons constater que l’égo de chacun est réactivé devant seulement le chalenge de gain ou de perte de son image.

Les conditions nécessaires pour aller vers ces compétences

 

1- Fang Song 放松, le relâchement

La clé se trouve encore dans la qualité de Fang Song 放松 ou l’art de se relâcher de façon dynamique et non pas dans un repos replié sur soi-même. A travers nos conditionnements très binaires et sectorisés, nous concevons deux états comme le mouvement et le repos que l’on peut traduire analogiquement par oui et non, mais nous ignorons la double possibilité à l’intérieur même de chaque mode. Dans le mouvement se trouve le germe du repos et dans le repos se trouve le germe du mouvement. A son extrême, nous avons l’habitude de voir le repos comme un retrait provisoire dans le sommeil ou bien la relaxation ou définitif dans la mort physique. Notre cerveau éduqué selon des conditionnements matérialistes et occidentaux a de la difficulté à appréhender l’état de relâchement comme un processus dynamique expansif pulsatoire, provenant d’un Centre, le moi ne constituant pas un centre.

Cette force d’expansion ou Peng Jin 掤劲 décrite dans la tradition chinoise des arts martiaux internes et arts énergétiques serait le résultat d’un lâcher prise, d’un abandon des résistances, libérant ainsi une force naturelle qui ne demanderait qu’à s’épanouir. Le réchauffement provoque la dilatation d’un matériau, d’un liquide ou d’un gaz ce qui produit une expansion volumétrique. La détente d’un gaz est le résultat d’un réchauffement ou d’une baisse de pression ou compression et son volume augmente. L’abaissement de la température d’un gaz ou sa compression peut le faire changer d’état vers la liquéfaction et la diminution volumétrique.

 

La détente mentale, nerveuse, psychique, musculaire, produit une expansion qui se traduit par un étirement de l’élasticité tissulaire organique Tan Xing 弹性. Cette détente peut être lente et douce ou jaillissante comme lors d’un Fa Jin 发劲 ou « Sortie de Force ». Cette expansion Peng Jin se présente comme une pression répartie uniformément dans l’ensemble du corps faisant office de réservoir contenant du liquide physiologique et du gaz. Associée à une autre force mue par l’intention directionnelle, l’expansion sera ressentie par l’adversaire ou le partenaire dans une zone précise au moment de son application. Elle viendra exercer une pression sur le ou les points de contact du partenaire qui, s’il ne relâche pas instantanément, perdra son centre et sera déraciné. Les tensions que véhicule l’adversaire lors de son attaque vont lui être renvoyées par la détente expansive qui aura au préalable été absorbée.

 

L’état relâché dynamique Song, se situant entre l’opposition et la fuite, améliore la sensorialité de l’ensemble des sens kinesthésiques et les chinois traduisent cette capacité par Ting Jin 听劲, « l’art de l’écoute », l’art de sentir l’intentionnalité de l’adversaire, l’art de connaître ses points d’ancrage et ses faiblesses.  Cette capacité préfigure celle d’adhérer et de coller l’adversaire.

 

Par exemple si le niveau de Song et d’expansion Peng Jin n’est pas suffisant, la capacité d’adhérer et coller n’est pas générée et l’arc de force de cette expansion sera plus vite affaibli par la force adverse. Comme je l’ai rappelé dans Tai Chi mag n°16, l’image du bateau et de son poids absorbé par l’océan, que les chinois appellent « la force qui coule » Chen Jin 沉劲, représente parfaitement l’état d’expansion qui en résulte. Cet état est la porte ouverte sur de multiples capacités telles que celle de « transformer » la force adverse ou Hua Jin 化劲 à travers les 8 forces combinatoires ou « 8 Portes » Ba Men 八门 décrites dans les traités traditionnels du Taiji Quan (Peng, Lü, Ji, An, Cai, Lie, Zhou, Kao) et qui se trouvent associées au Bagua du « Ciel Antérieur » avec les « 4 cardinaux » ou Si Zheng 四正 et les « 4 forces collatérales » ou Si Yu 四寓 que l’on travaille à l’aide des exercices pédagogiques des Tui Shou. Quel que soit le style, c’est la base, l’ossature de la construction du Taiji Quan, avec les dites « 13 Postures » Shi San Shi 十三式, comprenant les 8 forces précédemment décrites sommairement plus les 5 Positions placées autour du Centre.

 

 

2- Le « Céder» Rang (yielding en anglais)

 

Cette qualité est souvent mal interprétée et mal appliquée car elle peut entraîner une perte de contact (Dui, fuite), une perte de l’état d’expansion Peng Jin et donc une perte de son espace vital et de ses racines. Ce type de « céder extériorisé, visible » est souvent utilisé dans les écoles Yang de Taiji Quan qui ont privilégié l’extrême souplesse et fluidité pour atténuer l’impact d’une charge. Cependant, lorsque cette charge est puissante et continue, ce type de « céder » s’avère inefficace dans un grand nombre de situations. Si le Céder est utilisé à partir de l’état d’expansion et sans perdre cet état, il est préférable de l’appeler « transformation Hua » car dans ce cas il n’y a pas de perte de contact et les possibilités de réaction de l’adversaire sont amoindries.  Mon Maître Ding Dahong, tout au long de mon apprentissage, m’a répété constamment « il ne faut pas céder Bu Rang 不让». La première fois que j’ai rencontré un maître chinois de haut niveau 12ème génération de l’école Chen de Taiji Quan, en 1996, c’était un champion de Tui Shou qui se nommait Zhang Dongwu. J’ai eu l’opportunité de pratiquer le Tui Shou avec lui et fort de ma capacité fluidique et du « céder » que je pensais supérieur à toutes les expressions de forces, j’ai pourtant littéralement « volé » et me suis fait « broyer » totalement. Lorsqu’en 2005 je rencontrai pour la première fois celui qui allait devenir mon maître, je fus terrassé et projeté au sol par deux fois sur 2 assauts sans pour autant ressentir la moindre force brute. Nous avions entre nous au moins 20 à 25 kg de différence et 20 cm de plus en ma faveur. C’était incompréhensible !

 

 

 

3- les 4 « sur-compétences » des écoles internes des arts martiaux : Zhan, Nian, Lian, Sui

 

Ces 4 qualités ou clés qui suivent dépendent de votre détachement (par rapport à l’égo, identité) : pour atteindre ces 4 sur-compétences et les développer, il faut au préalable atteindre un niveau de détente (Song) profond, puis laisser le corps s’expanser (ou s’expandre), se dilater avec la force Peng Jin. Ces capacités ou qualités de contact apparaitront peu à peu et pourront alors se développer et se combiner entre elles selon les situations de contact, en fonction de votre intégration dans un autre vous-même. 

 

« Coller » (stick) Zhan est suivi de « Adhérer » Nian (Adhérer, notion de contrôle de l’autre) puis de la notion de « Connexion » Lian (relié, continu, à la suite) et enfin de « Suivre » Sui (obéir, se conformer).

Quelles sont les différences et les subtilités dans l’emploi de ces quatre termes chinois ?

 

Zhan débute après le premier contact et est votre capacité personnelle à coller votre adversaire à travers ce contact. Si votre niveau d’intégration de Song et Peng Jin est insuffisant, votre contact est soit trop dur ou trop mou pour pouvoir déclencher ce phénomène. Dans le cas où le premier fonctionne, il est associé à la deuxième capacité Nian qui adhère et vient déranger l’adversaire dans ses racines et sa structure, le déstabiliser par sa prise de centre. Le troisième terme Lian consiste à suivre sans intention (lâcher prise), être lié à l’autre. Sentir son adversaire et le connaître continuellement (énergétique et mental Shen). Lian fait oublier la dualité entre les deux protagonistes, « l’énergie intérieure » Nei Qi 内氣 de l’un est interconnecté à l’autre. Avec Sui vous faites croire à votre adversaire qu’il vous contrôle, qu’il va atteindre votre centre. Il suffira alors de reprendre la main lorsque son niveau d’attention sera affaibli par le manque de repère.

 

Les deux premières qualités Zhan Nian proviennent de vous vers le partenaire et les deux dernières Lian Sui interviennent pour faire face aux attaques de ce dernier. Zhan et Nian sont utilisés pour déstabiliser l’adversaire alors que Lian et Sui sont utilisés pour résoudre les réponses de l’adversaire. Lian seul sans Sui vous rend faible face aux attaques car votre niveau de relâchement dynamique n’est pas excellent.

 

Ces 4 qualités permettent de contrôler l’adversaire : par exemple, lors d’une attaque externe classique comme un coup de poing, vous parez ou bloquez cette attaque mais vous n’atteignez pas les racines de votre adversaire lui permettant ainsi de répliquer autant de fois qu’il le peut. Etant toujours stable dans sa structure il peut de ce fait continuer à attaquer. Ce n’est pas le cas avec la compétence du « Adhérer-Coller », qui vient modifier l’équilibre de l’attaquant dès le premier contact.

 

Il est bien évident que ces 4 compétences fondamentales vous font passer dans un autre paradigme des arts martiaux, mais peu de maîtres dans le monde sont capables de les utiliser dans une confrontation violente. Sans ces 4 capacités, qui sont la résultante de l’intégration du « Corps Intégral » Zheng Shen 整身, l’expert en Taiji Quan ne pourra pas obtenir une efficacité martiale suffisante sans retomber dans des réactions martiales externes classiques.

 

Voici 4 phrases chinoises qui se rapportent à ces 4 compétences :

1- 借力打力 Jie Li Da Li  - « empruntez la force à l’adversaire et utilisez sa force contre lui »

2-  以静制动 Yi Jing Zhi Dong - "en utilisant encore pour contrôler le mouvement"

3- 后发先至 Hou Fa Xian Zhi - "lancer plus tard mais atteindre (ou obtenir le contrôle) d'abord"

4- 舍己从人 She Ji Cong Ren - "oubliez-vous et obéissez (suivez, cédez) à votre adversaire"

 

Les arts martiaux sont un trésor de l’humanité car ils véhiculent de nombreuses qualités et vertus qui font que les hommes peuvent devenir des hommes (hommes et femmes bien sûr). L’humanisme décadent de ces temps modernes en aurait bien besoin !

 

Les arts martiaux dits internes véhiculent des connaissances difficiles à réaliser mais qui peuvent amener l’homme vers une voie pour Etre !

 

Le processus de transformation n’a pas de fin, nous ne pourrons y épuiser les richesses non matérielles qui restent à découvrir pour chacun !

 

De plus en plus de personnes pratiquent le Taiji Quan ou/et le Qi Gong et même à raison d’une ou deux fois par semaine, sentent une amélioration sur le plan de la santé et du bien être en général.

 

Cette réflexion a pour but de montrer à toutes et à tous qu’il y a beaucoup de richesses à découvrir dans notre intériorité, à travers les connexions que nous pouvons réaliser, les compréhensions qui changent peu à peu notre façon de nous envisager dans la vie.

 

La difficulté réside dans le fait que nos 5 sens nous enchaînent à un monde extérieur à nous et notre intériorité demeure toujours l’esclave de la référence externe, celle du consensus sociétal dans lequel nous pensons être immergés.

 

Nos égos dépendent de ce monde extériorisé, ils sont réglés sur le « manque » ce qui les amène à revendiquer en permanence. Cependant, nos êtres aspirent à retrouver leur centre en empruntant le labyrinthe de la Connaissance pour aller vers une Renaissance, celle de la « Plénitude ».   

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Articles récents